Amortir, c’est établir l’abaissement de la valeur d’un investissement dans le bilan et dans le compte d'exploitation.
Les différents types d’amortissements
Quand vous êtes amené à rembourser un bien, vous avez le choix entre deux modes d'amortissement, soit l’amortissement linéaire, soit l’amortissement dégressif.
L’amortissement linéaire
L’amortissement linéaire assujettit les biens employés constamment sur plusieurs années. Le coût d’acquisition de ces biens peut alors être étalé sur une période précise. Un étalement qui prend forme d’une dotation aux amortissements qui est équivaut à la valeur de l’investissement divisée par le nombre d’années d’utilisation.
L’amortissement dégressif
L’amortissement dégressif sert à l’amortissement des biens dont la fréquence d’utilisation s’abaisse avec le temps.
Le montant amorti est plus grand au commencement qu’en fin de période d’amortissement. Et le taux de cet amortissement résulte de la multiplication du taux de l’amortissement linéaire et d’un coefficient en fonction de la durée d’utilisation du bien, soit :
- Utilisé sur 3 ou 4 ans : le coefficient est de 1.25
- Utilisé sur 5 ou 6 ans : le coefficient est de 1.75
- Utilisé sur plus de 6 ans : le coefficient est de 2.25
On choisit la durée d’amortissement en fonction de sa nature, à savoir machine ou ordinateur, etc. ainsi que de sa durée d’utilisation. Ensuite, ce choix fixe la somme de la dotation aux amortissements déductible fiscalement, et ce annuellement. Ce qui implique un impact sur la somme des impôts à payer.
L’utilisation de la durée d’amortissement comptable
Grâce à la durée d'amortissement d'un bien, on peut connaitre le taux à utiliser chaque année pour le calcul de la dotation aux amortissements.