Toute entreprise française peut prétendre au CICE, qui permet une économie d’impôt substantielle. Elle est égale, en 2013, à 4 % de la masse salariale, hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC. En 2014, le taux est équivaut à 6%.
Les bénéficiaires du CICE
Le CICE est accessible à l’ensemble des entreprises qui emploient des salariés, et qui sont imposées à l'impôt sur les sociétés (IS) ou à l'impôt sur le revenu (IR) selon leur bénéfice réel, peu importe le mode d'exploitation (entreprises individuelles – c’est à dire indépendants - sociétés de personnes, sociétés de capitaux, etc.) et le secteur d’activité (agricole, artisanal, commercial, industriel, de services…). En sont également bénéficiaires les entreprises détenant un bénéfice exonéré de manière transitoire, conformément à certaines mesures d’aménagement du territoire (zones franches urbaines, zones de revitalisation rurale…) ou d’incitation à la création et à l’innovation (entreprises nouvelles, jeunes entreprises innovantes).
Le mode de calcul du CICE
Le CICE couvre l’ensemble des salaires acquittés aux salariés sur une année civile inférieurs à 2,5 fois le SMIC dont le calcul est basé sur la durée légale de travail, rehaussée le cas échéant des heures complémentaires ou supplémentaires de travail en fonction des mêmes que celles qui s’appliquent en terme d’allègements généraux de cotisations sociales. Les rémunérations comprises dans l’assiette du CICE servent alors au calcul des cotisations patronales de sécurité sociale (salaires de base, primes, indemnités de congés payés, avantages en nature…). Et les dépenses éligibles (les rémunérations) doivent constituer dépenses déductibles du résultat imposable à l’IS ou à l’IR selon les conditions de droit commun.