Pour les exercices comptables ouverts à compter du 1er janvier 2016, les entreprises sont tenues de se conformer aux nouvelles exigences européennes.
La directive européenne comptable (n°2013/34/UE) du 26 juin 2013, qui fusionne les deux directives (4ème directive de 1978 et 7ème directive de 1983) jusque-là en vigueur, concerne les comptes sociaux et les comptes consolidés des entreprises. Elle a été transposée en droit français par l'ordonnance (n°2015-900) du 23 juillet 2015 relative aux obligations comptables des commerçants. La réforme qui devrait simplifier la vie des petites entreprises tout en améliorant la comparabilité des états financiers au sein de l'Union européenne, s'applique aux exercices comptables ouverts à compter du 1er janvier 2016 ou au cours de l'année civile 2016. Si la nouvelle directive comptable ne crée pas de rupture majeure avec le droit européen en vigueur, elle bouleverse cependant certaines habitudes et règles. Notons qu'elle ne met pas en place un référentiel comptable unique, intégralement harmonisé au niveau européen, comme souhaité par certains, en raison notamment de l'absence d'une véritable autorité européenne de normalisation.
Les petites entreprises concernées
La réforme unifie le contenu de l'annexe comptable des petites entreprises. Se trouve concernée par cette annexe l'entreprise qui, à la date de clôture, ne dépasse pas les limites chiffrées d'au moins 2 des 3 critères suivants :- 4.000.000 euros de total du bilan ;
- 8.000.000 euros de chiffre d'affaires net ;
- 50 salariés en moyenne au cours de l'exercice.