Le tout nouveau PEA-PME a pour objectif de réorienter l’épargne des Français vers les entreprises. Son fonctionnement est proche de celui du PEA mais il présente certaines caractéristiques. Quels avantages pour vous et votre société ?
Fonctionnement du PEA-PME
Un nouveau type de PEA... Le PEA-PME est le petit frère du plan épargne en actions (PEA), mais il s’agit d’un produit indépendant. Concrètement, comme pour le PEA, les époux ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité peuvent chacun être titulaire d’un PEA-PME. En plus du PEA « classique »... Il pourra être ouvert seul ou en complément d’un PEA classique. En revanche, les personnes fiscalement à charge (enfant mineur ou enfant majeur rattaché au foyer fiscal) ne peuvent pas avoir de PEA, ni de PEA-PME. Conseil. Comme c’est le cas pour le PEA, c’est la date d’ouverture du plan qui est prise en compte pour le calcul de délai permettant l’exonération des plus-values, et non celle des versements. Certains pourraient donc trouver un intérêt à « prendre date » en ouvrant un PEA-PME. Jusqu’à 75 000 € en numéraire... Le titulaire d’un PEA-PME peut effectuer des versements en numéraire dans une limite de 75 000 € tandis que le PEA « classique » voit son plafond de versements augmenté à 150 000 € depuis le 01.01.2014 (132 000 € auparavant). Soit jusqu’à 450 000 € au total ! Un couple peut donc désormais cumuler un montant total de 450 000 € au titre des versements sur leurs PEA.Les titres et entreprises éligibles...
Les titres éligibles. Sont notamment éligibles :- les parts de sociétés ;
- les actions ou certificats d’investissement de sociétés et certificats coopératifs d’investissement ;
- les actions de sociétés d’investissement à capital variable (Sicav) ou parts de fonds communs de placement (FCP) dont l’actif est constitué pour plus de 75 % de titres d’entreprises parmi lesquels au moins les deux tiers sont des titres mentionnés ci-dessus ;
- les parts ou actions d’OPCVM établis dans un autre État membre de l’Union européenne dont l’actif est constitué pour plus de 75 % de titres d’entreprises (voir ci-avant) parmi lesquels au moins les deux tiers sont des actions, soit un plancher de 50 % de l’actif du fonds.