Le fait qu’une entreprise abroge définitivement une activité signifie que celle-ci abandonne l’ensemble de l’activité. Cela révèle de la fermeture du ou des établissements au sein duquel l’activité a été exercée. Cette une décision qui peut être prise de manière volontaire par le dirigeant d’entreprise dans le cas où la productivité n’est plus assez suffisante pour prendre en charge l’exploitation, ou alors dans le cas de la survenue de l’âge de la retraite. De ce fait, le Gérant de l’entreprise individuelle devra déposer diverses déclarations de cessation d’activité auprès du/ de(s) :
Centre de formalités des entreprises
Le Gérant se doit de déposer une déclaration de cessation d’activité auprès du CFE dont il dépend. Une déclaration qui affiche la date de la cessation en question, les noms, prénoms et adresse du cessionnaire s’il est requis, dans une échéance d’un mois à la suite de la clôture de l’activité. La radiation de l’entreprise se fera ensuite, en fonction des cas au RCS, au Répertoire des métiers, etc.L’administration fiscale
Concernant l'impôt sur le revenu Le chef de l’entreprise individuelle devra déposer une déclaration auprès de l’administration fiscale. En effet, le fait qu’un entrepreneur individuel souhaite clore son activité génère l’imposition immédiate des revenus non encore subis à l’impôt. Dans ce cas, le Gérant doit soumettre une déclaration des revenus de l’entreprise au service des impôts des entreprises, avec un résumé du compte de résultat et de la déclaration du chiffre d’affaires de la dernière période d’activité. L’échéance assignée est de 45 jours à la suite de la cessation, ou 60 jours pour le cas des professions libérales. Les revenus qui devant être déclarés sont :- les revenus d'exploitation perçus entre la fin du dernier exercice taxé et la date de la cessation,
- les revenus auxquels l'imposition a été auparavant différée,
- les plus-values, ou notamment les moins-values, d'actif immobilisé accomplies ou perçues à l’ordre de la cessation.
- 30 jours pour le cas des entreprises soumises au régime réel normal,
- 60 jours pour le cas de celles soumises au régime réel simplifié.